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IV
Les enfants eux-mêmes savent par cœur le texte de l'accusation portée contre Socrate : « Mélétos, fils de Mélétos, du bourg de Lampsaque, accuse Socrate, fils de Sophronisque, du bourg d'Alopèce. Socrate viole les lois en niant les dieux qu'honore la cité et en introduisant de nouveaux dieux, et il est coupable de corrompre la jeunesse. Peine : la mort. »
Les enfants et les hommes répètent par cœur ces paroles honteuses et ils en font honte à Mélétos, fils de Mélétos. Mais, à cause des mensonges de Sathon et de quelques autres, ils négligent de jeter la honte vers le véritable et large but : la cité. Car il est vrai que Socrate, obéissant à la nature ou, comme il disait, aux lois non écrites, violait noblement les lois écrites et les ordres de la cité. Les lois de la cité se sont vengées honteusement, selon leur coutume.
Moi aussi je méprise Anytos, Mélètos et Lycon. Mais, je les méprise pour leur véritable crime : parce qu'ils ont obéi, obéi jusqu'à devenir des meurtriers, aux lois artificielles et menteuses de la Cité. Je les méprise d'avoir été des citoyens, non des hommes.
Antisthène le chien, faisant sa fonction de chien de Socrate, a aboyé contre Mélétos, contre Anytos, contre Lycon ; il ne cessera d'aboyer contre ces misérables qui furent des citoyens, non des hommes. Il les a mordus quand il a pu les mordre. J'ai contribué à faire exiler Anytos et à faire condamner à mort Mélétos.
Peut-être Antisthène le chien a eu tort. Peut-être Socrate me dirait : « Le mal que tu as fait à Mélétos, ajoute-le, loin de l'en retrancher au mal que Mélétos m'a voulu faire ». J'avais entendu souvent de belles paroles de Socrate qui auraient dû me faire entendre, après sa mort, des paroles telles. Hélas ! mes oreilles étaient encore trop jeunes pour de telles paroles.
Je me croyais l'ami de Socrate en le vengeant de ses ennemis. Dans ma vieillesse, je suis plus ami de Socrate et de ce qu'il voulait. Je comprends mieux sa pensée et je regrette d'avoir poursuivi des hommes qu'il n'eût pas poursuivis. Je le regrette d'autant plus que, ayant puni Mélétos et Anytos, les Athéniens croient avoir puni les meurtriers de Socrate. Ils ignorent encore le nom du vrai meurtrier de Socrate et qu'il ne s'appelle ni Mélétos, ni Anytos, ni Lycon, mais qu'il s'appelle Nomos (4). Ils ont brisé, après s'en être servi, un de leurs innombrables poignards ; ils n'ont pas brisé en eux-mêmes le respect de la loi et le goût du meurtre légal.
Socrate et Antisthène le jurent par le chien : Socrate était coupable aux yeux stupides de la loi. Non, il ne poussait pas la sottise jusqu'à croire aux dieux qu'honore la Cité. Malgré ses mensonges, Sathon lui-même a rapporté, dans son Eutiphron, adoucies et affaiblies, quelques-unes des railleries dont Socrate accablait la religion, cette alliée de la loi écrite, cette mère de milliers de crimes et de myriades de sottises.
Xénophon conte menteusement que Socrate offrait de fréquents sacrifices soit dans sa maison soit sur les autels publics. Je n'ai jamais vu Socrate sacrifier chez lui. Si les circonstances l'engageaient à sacrifier en public, il le faisait comme il obéissait aux autres lois et coutumes dès que coutumes et lois ne causaient de mal à personne. Mais il obéissait en raillant et en se moquant. Son obéissance même restait une leçon d'indépendance.
Il ne cachait point qu'il obéissait par mépris. On se détourne du droit chemin pour ne point tomber dans un abîme ou ne se point meurtrir contre un roc, mais on ne chante point la douceur charmante du rocher ou la plénitude du gouffre.
Quand Socrate sacrifiait, je l'ai toujours entendu railler et se moquer. Il disait :
— Faisons pour ces malheureux dieux ce qu'ils ne sauraient faire pour eux-mêmes.
Il ajoutait :
— Heureusement, ces êtres imaginaires n'exigent que les parties inutilisables de la victime. Ce qui permet à tous les hommes de vivre et aux prêtres d'engraisser.
Un jour, on me demanda devant lui une offrande pour la Mère des Dieux. Je répondis en riant :
— Un riche s'indignerait si j'avais l'insolence d'apporter à sa mère une drachme ou une obole. Pourquoi me demandes-tu de faire une telle injure aux dieux et de les accuser, en me mêlant de leurs affaires de famille, de laisser leur mère dans le besoin ?
Socrate rit de son grand rire et il dit au quêteur qui se retournait vers lui :
— Antisthène a répondu pour tous les hommes pieux. Considère-moi, je te prie, comme un homme pieux.
Le quêteur ne recueillit pas une obole dans l'entourage de Socrate.
Un autre jour, un prêtre orphique vantait devant nous la félicité des initiés dans les champs Elyséens. Je lui demandai :
— Qu'attends-tu donc pour mourir et aller goûter de telles joies ?
— Il attend, dit Socrate, d'être certain des choses qu'il nous raconte.
On sait qu'il ne daigna jamais se faire initier. Il affirmait :
— Le voyage est plus utile que tu fais en toi-même que le voyage qui te conduit à Eleusis.
Il disait encore à ce sujet :
— Si les paroles de l'hiérophante et du dadouque contredisent les paroles de mon daïmon, pourquoi irais-je écouter des mensonges ? Si les paroles du dadouque et de l'hiérophante sont d'accord avec celles de mon daïmon, pourquoi irais-je écouter des paroles solennelles et difficiles alors que mon daïmon me parle familièrement et selon ma capacité de comprendre ? Mais, si l'initiation parle de choses que mon daïmon ignore, pourquoi perdrais-je mon temps à rechercher des connaissances inutiles ?
Xénophon affirme que Socrate croyait à la divination. Jamais Socrate n'a manifesté une telle croyance. Je ne ferai pas à droite le mensonge que Xénophon fait à gauche. J'avoue toute la vérité : j'ignore si Socrate croyait à la divination ou s'il n'y croyait pas. Peut-être l'ignorait-il lui-même. Car la question lui paraissait indigne de tout intérêt. Voici les seules paroles sur ce sujet qui soient sorties de sa bouche devant moi. Et je les ai entendues des fois nombreuses :
— Ne consulte pas les dieux ou les oiseaux, — recommandait Socrate — ne consulte rien ni personne sur ce que tu peux savoir par toi-même. Mais ce que tu ne peux savoir par toi-même n'est pour toi d'aucune utilité.
Ainsi le sage ne daignera même pas se demander s'il croit ou non à la divination puisque, vraie ou fausse, cette science n'est pour lui d'aucun usage.
Donc Mélétos dit vrai quand il déclare que Socrate méprisait les dieux que la cité honore. Le seul tort de Mélétos c'est de blâmer ce qui est digne de louange. Xénophon commet la même faute et en outre il ment sur les faits.
Mélétos dit vrai quand il affirme que Socrate introduisait des divinités nouvelles. Socrate introduisait d'innombrables divinités nouvelles.
Il m'approuvait quand je disais :
— Selon la loi, il y a plusieurs dieux ; selon la nature, il n'y a qu'un dieu. Il ajoutait que Dieu ne ressemble à aucun être que nous connaissions ou puissions connaître et qu'il est impie de le représenter par des images.
Après Anaxagore qui, malgré l'amitié de Périclès, fut condamné comme athée, Socrate honorait souvent un dieu qu'il appelait l'Esprit. L'Esprit, qui du chaos extérieur a fait un cosmos, est le seul dieu extérieur à l'homme. Antisthène n'accorde à aucun autre être le nom de dieu. Mais Anaxagore parlait de l'Esprit avec assurance. Socrate et Antisthène parlent de l'Esprit avec doute et inquiétude comme on parle d'une chose incertaine, lointaine, que notre oeil ne verra jamais, que notre intelligence ne concevra jamais. Même, si je comprends bien certaines paroles que Socrate a prononcées le dernier jour de sa vie et qu'on lira en leur lieu, Socrate, dans sa vieillesse, ne croyait plus à l'Esprit.
Mais Socrate parlait avec assurance d'autres dieux, innombrables, de dieux aussi nombreux que les hommes. Chaque homme est un chaos, mais il y a en chaque homme un dieu qui si tu le veux, ordonnera en cosmos et en bonheur ton chaos douloureux.
Ce dieu intérieur nous enseigne les lois non écrites, nous arrête au bord des actions mauvaises, nous conseille de désobéir aux lois de la Patrie dès qu'elles sont contraires aux lois non écrites. On sait avec quelle attention scrupuleuse Socrate écoutait son daïmon et lui obéissait. Mais on a conté à ce sujet à ce sujet mille fables ridicules. A en croire le vulgaire des ignorants et le vulgaire des philosophes, Socrate serait un vaniteux qui s'imaginait être seul à avoir un daïmon. Or Socrate ne s'est jamais cru privilégié en rien et il savait que quiconque écouterait avec le même soin que lui son daïmon deviendrait bon et heureux comme lui.
Je lui demandai un jour si en cas de désaccord, il obéirait de préférence à l'Esprit, ordonnateur du chaos extérieur, ou au daïmon, ordonnateur du chaos intérieur. Il me répondit :
— Peut-être ta question n'a aucun sens. Car, si l'Esprit a quelque chose à me dire, comment pourra-t-il me le dire ?
— Je ne sais, Socrate.
— Crois-tu qu'il puisse m'apparaître sous la forme d'un homme et me parler avec une bouche ?
— Je ne crois pas cela, Socrate.
— Crois-tu qu'îl puisse emprunter la voix d'un prêtre ?
— Le prêtre m'a toujours paru le pire ennemi de l'Esprit.
— Ce n'est donc pas du dehors que l'Esprit me parlera ?
— Il y a apparence, en effet.
— Il me parlera donc au dedans de moi-même ?
— C'est probable.
— Mais, la voix divine que j'entends en moi, ne sais-tu pas que je l'appelle mon daïmon ?
— Je le sais, Socrate.
— Si donc l'Esprit a quelque chose à me dire, c'est mon daïmon qui me dira cette chose.
Je lui demandai encore :
— Chaque homme a-t-il comme toi un daïmon pour le conseiller.
Il me répondit :
— Oui, mais tous ne savent pas l'écouter.
— D'où vient, Socrate, que tous ne savent pas l'écouter ?
— Quand tu es sur l'agora, mon Antisthène, parmi les rumeurs de la foule, entends-tu le souvenir de ma voix aussi nettement que lorsque tu marches seul sur la route du Pirée ?
— Moins nettement, Socrate.
— Et les voix qui sont en toi, où les entends-tu mieux, dans la solitude ou sur l'agora ?
— Dans la solitude.
— Mais la plupart des hommes ne vivent-ils pas toujours comme sur l'agora ?
— Je ne sais ce que tu veux dire, Socrate.
— Ne sont-ils pas toujours attentifs à la voix de la coutume, à la voix de la loi, aux cris d'approbation ou de blâme de la multitude, aux promesses et aux menaces des magistrats, aux paroles vides des prêtres et des oracles ?
— Ils sont toujours attentifs à quelqu'une de ces choses, Socrate.
— Puisque tu sais cela, comment ignorerais-tu quels grands bruits couvrent pour eux la voix douce et profonde de leur daïmon ?
— Je ne l'ignore plus, Socrate. Il faut, pour entendre son daïmon, fermer les oreilles aux bruits du dehors. Désormais donc, pour entendre la vérité qui est en moi, je fermerai mes oreilles aux mensonges de la Cité, des lois et des coutumes.
Nous gardâmes le silence quelques instants car je songeais à ce que je venais de dire, et ce que je venais de dire me semblait plus vrai à mesure que j'y songeais davantage. Socrate souriant me regardait songer. Et il regardait autour de nous ceux qui songeait comme moi. Mais, quelqu'un ouvrant la bouche, Socrate lui fit signe d'attendre.
Et je voyais ces choses comme dans un rêve.
Je sortis enfin de mon rêve, demandant :
— 0 Socrate, la divinité que tu appelles mon daïmon, n'est-ce point celle que j'appelle tantôt ma conscience, tantôt ma raison.
— Tu l'as dit, mon Antisthène ; et le fils de Phænarète vient de réussir sans peine un de ses meilleurs accouchements.
Or Xénophon était là, et Phédon, et Sathon. Leurs oreilles entendirent comme les miennes. Si Phédon et Xénophon avaient le même esprit que moi, si Sathon avait le même bon vouloir et la même bonne foi que moi, ils auraient compris comme j'ai compris.
Mais la troisième accusation est-elle juste et Socrate corrompait-il la jeunesse ?
Les trois accusations sont injustes comme la loi. Les trois accusations sont vraies aux yeux des tyrans qui soutiennent les lois et des imbéciles qui croient à la bonté des lois. C'est pour quoi elles déshonorent, non point les seuls accusateurs et les seuls juges qui condamnèrent, mais quiconque par calcul tyrannique ou par sottise servile vante la loi, quiconque commande au nom de la loi ou obéit aveuglement à la loi.
Socrate, comme tous les sages, parlait contre la loi et contre la cité. Ceux donc qui aiment la loi et la cité doivent affirmer que Socrate et la sagesse corrompent la jeunesse. Longtemps avant Anytos, Mélétos et Lycon, Aristophane le comique avait porté cette accusation contre Socrate.
Mais quelqu'un peut-il aimer la loi et la Patrie pour elles-mêmes et d'un cœur sincère ? Socrate soutenait le contraire.
Il disait, un jour, à Xénophon, qui ne comprenait point :
— Ne cherche jamais à connaître les sentiments du peuple.
— Pourquoi, ô Socrate ?
— Parce que tu ne cherches pas dans les vagues tumultueuses de la mer lorsque tu désires boire.
— Que veux-tu dire, Socrate ?
— La mer ne contient pas d'eau qui puisse étancher ta soif. Tu ne trouveras dans le peuple, pour étancher ton ignorance, nulle parole naïve et qui coule de source.
— N'est-ce pas, Socrate, parce que le peuple lui-même est ignorant ?
— Tu l'as dit, mon Xénophon.
— L'ignorant n'a-t-il pas raison de répéter ce que dit le savant ?
— Tant qu'il est ignorant, comment saurait-il si un autre est savant ?
— Que fera donc l'ignorant ?
— Il doit se taire devant tous tant qu'il est ignorant. Et il doit s'interroger lui-même jusqu'à ce qu'il ne soit plus ignorant.
— Tu es exigeant, excellent Socrate.
— Non, excellent Xénophon, mais c'est la raison que tu accuses d'exigence... Répéter comme vraie une parole dont on n'est pas certain qu'elle est vraie, n'est-ce pas un mensonge ?
— C'est un mensonge.
— D'autre part, les paroles que répète le peuple, crois-tu qu'elles viennent vraiment d'hommes savants ?
— Les magistrats et les orateurs dont le peuple répète les paroles sont assurément plus savants que le peuple.
— Si tu dis vrai, mon Xénophon, si les magistrats et les orateurs savent les choses dont ils parlent, je me réjouis de songer que jamais personne n'a subi aucun dommage pour avoir écouté les magistrats et les orateurs.
— Tu te moques, Socrate. Les histoires et les conversations sont pleines de plaintes et d'indignations sur de tels dommages.
— Celui qui sait les choses dont il parle ne conseille-t-il pas les actions les plus utiles ?
— Je ne sais que répondre, Socrate.
— Le médecin n'est-il pas celui qui sait ce qui convient au corps et qui conseille ce qui convient au corps ?
— C'est bien celui-là que j'appelle médecin.
— Mais, s'il est nuisible au corps, est-ce parce qu'il connaît la médecine ou parce qu'il l'ignore ?
— Parce qu'il l'ignore.
— Et le pilote qui perd le vaisseau, dirons-nous, qu'il est savant dans la science du pilote ou qu'il est ignorant ?
— Qu'il est ignorant.
— Donc le magistrat qui me cause un dommage ignore la science des choses utiles ?
— Il l'ignore, Socrate. Je crois pourtant que le peuple l'ignore plus que lui.
— Mais le magistrat et l'orateur ne sont-ils jamais des mercenaires qui songent à leur propre intérêt non à celui du peuple ?
— Ils sont souvent intéressés, en effet.
— Et n'arrive-t-il jamais, même lorsqu'ils savent, qu'ils mentent soit pour flatter le peuple, soit pour satisfaire quelqu'un qui leur a donné de l'argent, soit pour toute autre raison ?
— Je crois que les magistrats et les orateurs mentent souvent.
— Mais un homme peut-il avoir un plus grand intérêt que celui de dire la vérité ?
— Il me semble qu'il peut en avoir un plus grand.
— Il te semble mal, Xénophon. Car le plus grand mal qui puisse arriver à un homme c'est de corrompre son âme. De sorte que l'orateur et le magistrat qui mentent font encore plus de tort à eux-mêmes qu'au peuple. Et ils ignorent plus que le peuple ce qui est le véritable intérêt de l'homme.
— Tu dis des choses étranges, Socrate... Aimerais-tu mieux mourir que mentir ?
— Tout homme doit préférer la mort à ce qui peut l'avilir.
— Tu prononces de belles paroles, Socrate. Et peut-être je les répéterai, car il est plus utile de les répéter que de les croire.
Socrate ne put s'empêcher de rire. Et il dit :
— Ce pauvre Xénophon est ignorant et se croit habile. En quoi il ressemble à un magistrat. Et il vient de parler comme un magistrat parle dans son intimité. De sorte que ceux qui viennent d'entendre ne croiront plus les paroles de Xénophon. Et nul homme averti n'a jamais écouté les paroles d'un magistrat.
On voit par ce seul exemple que Socrate corrompait et comment il corrompait la jeunesse. Socrate était corrupteur comme la vérité. Car le magistrat appelle corrompu celui qui n'obéit pas au magistrat et appelle corrupteur celui qui conseille de désobéir au magistrat. Le maître appelle corrompu l'esclave qui ne lui obéit point et il appelle corrupteur celui qui ne conseille pas à l'esclave d'obéir au maître.
Pour la loi, Socrate corrompait la jeunesse. Mais Socrate savait que c'est la loi qui corrompt tous les hommes. Elle corrompt les magistrats : ils se servent d'elle pour des intérêts apparents, pour voler de l'argent et de l'influence. Elle corrompt les autres hommes : elles les rend attentifs à la voix menteuse des magistrats ; et elle les empêche d'entendre les vérités que dit leur cœur et leur raison.
Quiconque te conseille : « Obéis à la loi » est un corrupteur aux yeux du philosophe. Mais quiconque te conseille : « Obéis à ta conscience » est un corrupteur aux yeux du peuple et des magistrats.
La pourriture et le parfum s'accusent mutuellement de puer.
(4) La loi (Note du traducteur)