Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Textes et documents de, sur et autour de Han Ryner, écrivain et philosophe individualiste, pacifiste et libertaire.

Chronologie

1822
6 décembre : naissance à Millas (Pyrénées Orientales) dans une modeste famille de tisserands de Jacques Ner, père de Henri Ner.
1831
22 mai : naissance à Thuir (Pyrénées Orientales) de Virginie Françoise Gildippe Clorinde Kotusko Campdoras, mère de Henri Ner. Silvestre Campdoras, le père de Virginie, était "officier de santé" et ardent républicain.
1851
Antonin Campdoras, né en 1825 et frère de Virginie, tient un rôle important dans la résistance varoise au coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte, avant de s'exiler aux Etats-Unis.
1859
Jacques Ner est nommé distributeur des Postes au Boulou (Pyrénées Orientales). Virginie Campdoras est institutrice au Perthus, distant de quelques kilomètres. Ils se rencontrent probablement dans l'épicerie tenue au Boulou par la mère de Virginie, Justine Campdoras.
1861

6 février : naissance à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine) d'Alice Télot, qui deviendra l'écrivain Jacques Fréhel et sera l'amante de Han Ryner.

Mariage de Jacques Ner et Virginie Campdoras. Le ménage s'installe à Nemours (dpt d'Oran, Algérie — aujourd'hui Ghazaouet), où Jacques Ner est nommé receveur des Postes.

7 décembre, à 6 h du soir : naissance à de Jacques Elie Henri Ambroise Mathieu Ernest Ner, futur Henri Ner puis Han Ryner.

1862
Janvier : retour en France métropolitaine et installation de la famille Ner à Montluçon (Allier).
1863
25 juin : naissance à Montluçon de Joseph Jean Baptiste Sylvestre Léonard Ner, dit Auguste, frère de Henri Ner.
1864
27 avril : naissance à Laragne (Basses-Alpes) de la future épouse de Henri Ner : Anna-Aimée Ferrary, fille de Cyprien, 31 ans, négociant à Sisteron, et de Célina Elionne Ollivier, 21 ans.
1865

2 avril : naissance d'un deuxième frère, Xavier Ernest César Ner, qui meurt le 17 décembre suivant.

Le petit Jacques se casse méchamment la jambe, ce qui le cloue au lit pendant plus d'un mois. Il en profite pour apprendre à lire — sans aide, selon lui... montrant ainsi un tempérament précoce d'autodidacte.

1866

13 septembre : naissance à Montluçon de Justine Virginie Rose Henriette Ner.

Jacques Ner père est muté à Tarbes (Hautes-Pyrénées). La famille va habiter allée des Capucins. Madame Ner prend une boutique d'épicerie.

1867
Le petit Jacques s'intéresse à l'arithmétique en autodidacte, puis va s'instruire chez les Frères des Ecoles chrétiennes. Il prend plaisir à inventer des histoires qu'il raconte aux voisins, assis sur le perron de l'épicerie de sa mère.
1870

Jacques Ner père est nommé à Rognac (Bouches-du-Rhône).

Il est probable que Madame Ner et les enfants ne le rejoignent qu'au moins un an plus tard.

Pour le fils, heureuse année d'école, principalement buissonière.

1872

19 avril : naissance à Tarbes de Bonaventure Corneille Léon Ner.

Les Ner habitent à Rognac au hameau des Peyrols

En septembre, le petit Jacques va étudier chez les Frères de la Doctrine Chrétienne à Berre, distant de sept kilomètres. Trajets bucoliques le long de l'étang. Lectures dans une collection bon marché de Voltaire, Diderot, Rousseau... Premiers écrits : une Grammaire sans exception, ainsi qu'une "méritoire œuvre d'édification sur la Sainte Famille, triomphalement intitulée La Trinité de la Terre". Une vocation sacerdotale semble en effet apparaître. Pourquoi "curé" ? "Parce qu'on prêche"... Déjà l'orateur.

20 octobre : le petit Léon meurt. Sa mère douloureuse blasphème, ce qui marquera le petit Jacques.

1873
Fin septembre : curé, c'est trop cher — Jacques sera moine. Il rentre au noviciat de Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme, chez les Petits Frères de Marie. Il s'y entraîne à l'usage intensif du balai, ainsi qu'à la lecture recto tono. Lavage de cerveau monastique par l'apprentissage obligatoire et quasi exclusif des Principes de la perfection chrétienne et religieuse. Ryner prétendra plus tard s'être préservé l'esprit par le secours des préceptes d'Epictète...
1874

 

1890

Il se rend aux réunions du Félibrige de Paris

1893

Batisto Bonnet le présente à Alphonse Daudet. Il fait le gros du travail de traduction des souvenirs de Bonnet, Daudet assure la supervision et la révision de détail.

Retour à l'accueil
Partager cette page
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :