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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 18:43

On lira ci-dessous le récit ahurissant de la révolution non-violente des Atlantes imaginée par Ryner dans son utopie bientôt centenaire (parution en l'été 1914, à la veille des réjouissances que l'on connaît) Les Pacifiques.


XVII

— Voici la ville : descendons.

— Je ne vois qu'une campagne vide d'habitations et couverte d'arbres.

— Descendons toujours.

Les arbres poussaient sur un sol inégal ; çà et là, on apercevait une pierre entre leurs racines.

— C'est ça que tu appelles une ville ?...

— Mon fils, sois indulgent à de pauvres sauvages. Je te montre ce que nous avons de mieux dans le genre.

— Il n'y a pas, dans toute l'île, une seule ville ?... un seul bourg ?... un seul village ?... un seul hameau ?... une seule agglomération de maisons ?...

A chaque interrogation, le vieillard hochait la tête négativement. Il déclara enfin :

— Nous sommes sur la ville la plus importante et la plus récente. Elle fut abandonnée, voici quatre mille ans à peine.

— Tu dis des choses singulières.

— Non. Vous aussi, quand vous serez civilisés, vous laisserez tomber vos villes.

— Je t'assure que tu m'étonnes.

— Quand vous serez civilisés, vous n'imposerez nulle besogne à personne ni par la violence, ni par la faim, ni par le mensonge.

— Vous faites beaucoup de besognes volontairement. Pourquoi avez-vous négligé les travaux glorieux qui conservent la cité ?

— Les « travaux glorieux » qui rendent la cité habitable nous paraissent particulièrement répugnants et nuisibles.

— Explique-toi.

— Lorsque, après des péripéties que je t'indiquerai plus tard, les Atlantes furent enfin un peuple libre, affranchi de tout gouvernement, de toute discipline imposée, de toute hiérarchie et de toute organisation, ils continuèrent d'abord à vivre dans les villes. Comme il y a aujourd'hui des fraternités de papetiers, de ceinturiers et de physiciens, il y eut longtemps des fraternités de balayeurs volontaires, de vidangeurs dévoués et de braves égoutiers. Mais un certain Abitanis, de la fraternité des vidangeurs, se mit un jour à prêcher contre les cités. « En consentant à nous empoisonner plus que les autres, — disait-il, — nous assurons la durée à l'empoisonnement général, qu'il serait si facile de supprimer. Fuyons les cités et leur inévitable infection et réfugions-nous aux saines campagnes. » On objecta mille sottises. On alla jusqu'à accuser Abitanis de vouloir enrayer les progrès de la science, détruire l'art et supprimer la fraternité humaine. Il y avait encore, à cette époque, des imbéciles pour croire que, sous le piétinement d'un troupeau, les plantes grandissent plus fortes et fleurissent plus glorieuses. Ces aveugles injurièrent le précurseur, l'appelant « Insociable » et « Egoïste ». Lui continua vaillamment son apostolat. Quand il mourut, les urbicides (je traduis comme je peux le mot atlante) étaient en majorité. Néanmoins la lutte fut longue. Plus d'un siècle, la question de l'abandon des cités fut la question qui émeut tout le monde. Les villes cependant se dépeuplaient : car, si quelques urbicides continuaient à prêcher les citadins, la plupart se contentaient d'aller vivre à la campagne. Or il se trouva que les citadins obstinés étaient les moins courageux des Atlantes. Il devint de plus en plus difficile de recruter les fraternités de propreté. Les membres de ces associations se surmenaient et tombaient malades. Les médecins leur ordonnaient des cures d'air ; mais, en même temps que la santé, ils buvaient l'amour de la campagne et ils ne revenaient point. Pourtant, trois cents ans après la mort d'Abitanis, quelques hommes persistaient encore à vivre dans Hassipi, la ville empoisonneuse que recouvrent ces nobles arbres. Tant il est difficile d'abandonner la plus pernicieuse habitude ! Tant les idées morales sont longues à prendre une véritable force plastique ! Aujourd'hui nous proclamons que la mort des cités fut peut-être le bienfait capital de la Non-Organisation.

Tandis que nous revenions vers la plus amicale des pyramides, Makima commença à me conter les douze mille ans d'histoire de son pays. Je résume ses récits, qui furent vraiment un peu lents et décousus.

Sur les temps qui précédèrent la Séparation Heureuse, peu de renseignements, et incertains. Le Critias de Platon, malgré ses lacunes, ses inexactitudes de détail et son absurde couleur mythologique, dit à peu près tout ce que les Atlantes connaissent de cette époque lointaine. Après une longue période indéterminée de vie pastorale et paisible, ils étaient devenus un peuple navigateur, industriel et guerrier. Ils travaillaient les métaux avec un art supérieur et s'en servaient surtout à fabriquer des armes. Les besognes agricoles étaient légères et indolentes sur cette terre si naturellement féconde qu'elle donne une moisson tous les trois mois, dans ce climat tiède et égal qui fait de chaque arbre le mariage éternel d'un printemps couronné de fleurs et d'un automne couronné de fruits... Malheureusement, avides comme tous les « cruels », ils ne savaient pas se contenter de leur pays et des vrais biens dont il les comblait. Ils couraient conquérir des terres inférieures, des avantages d'opinion, de la gloire infâme, des richesses inutiles et criminelles. Ils étaient fiers d'imposer des tributs à de plus pauvres qu'eux. Ils razziaient des esclaves et de plus en plus se débarrassaient sur eux de tout travail. Ils se rendirent maîtres de toutes les îles de l'Océan, du continent qui devait plus tard s'appeler Amérique, de l'Afrique entière sauf l'Egypte, et de l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie. Mais, vaincus par une coalition à la tête de laquelle se mirent les habitants du pays que l'avenir devait nommer la Grèce, ils perdirent leurs possessions européennes.

L'Atlantide d'alors formait une confédération de dix royaumes. Leur dédain pour les peuples étrangers et l'immensité du butin à conquérir dans un univers qui s'agrandissait devant la hardiesse de leurs voiles auraient sans doute suffi, plusieurs siècles encore, à unir étroitement ces brigands et à empêcher entre eux toute discorde civile. Si la débâcle polaire ne les avait séparés brutalement du reste du monde, peut-être seraient-ils restés des conquérants, guerriers et marchands, loups et renards, incapables, comme tous les avides, de percevoir les plus éclatantes vérités morales. Même leur prospérité matérielle aurait fini par écraser leur intelligence. Ils seraient devenus des jouisseurs ennuyés. Makima prétendait retrouver des traces de cette tendance dans les fragments qui restent des plus anciens poèmes atlantes. Mais la langue avait beaucoup changé depuis onze mille ans et il avouait qu'on donnait de ces morceaux des traductions contradictoires.

Mais ce qu'il affirmait sans hésitation, c'est que les Atlantes ont raison de considérer la submersion de l'île comme un grand bonheur et de faire commencer leur ère à l'époque de la Séparation Heureuse.

Les bienfaits de la Séparation ne furent pas immédiats. La catastrophe fut suivie d'une période follement troublée et sanglante. Le cataclysme qui, en rendant toute navigation impossible, avait d'un coup arraché aux Atlantes toutes leurs conquêtes, avait en outre détruit complètement trois des dix royaumes et submergé la plus grande partie de trois autres. Seuls les quatre du centre restaient indemnes.

Par une fatalité singulière, au moment du cataclysme, les rois étaient réunis pour la cérémonie fédérale annuelle dans le temple que Platon appelle le temple de Neptune et de Clito, mais qui était dédié en réalité au Phallus de feu et à la Matrice marine (1). Il restait donc dix rois pour six royaumes environ. Les trois souverains que la mer avait dépouillés complétement et les deux qu'elle avait le plus appauvris réclamèrent un nouveau partage. Ceux qui n'avaient rien perdu refusèrent avec hauteur. La Diaprépide, la province qu'après tant de siècles habitait Makima, avait été inondée à peu près sur les deux cinquièmes de son étendue. Elle restait étrangère aux projets de remaniement, et son roi put se désintéresser de la querelle qui amena entre les neufs autres de longues et terribles guerres. Avec des alternatives diverses, des modifications fréquentes dans les alliances, des trêves assez longues et des paix très courtes, ces guerres durèrent près de trois siècles. Cependant les peuples paisibles de la Diaprépide développaient leur commerce et augmentaient leur population. Ils finirent par équilibrer en nombre et en puissance l'ensemble des autres provinces. Les pays dépeuplés et affaiblis craignirent et jalousèrent les Diaprèpes. Ils s'unirent contre ces gens trop heureux, ce qui fut l'occasion de nouvelles luttes plus que séculaires. Mais les Diaprèpes, ayant tué leur roi sans le remplacer, furent gouvernés par une assemblée élective. Cette forme politique parut d'abord favorable à la multitude, et les Diaprèpes, enthousiastes de liberté et d'égalité, remportèrent de grandes victoires. Aidés par le menu peuple de deux autres régions, ils déposèrent les rois et fondèrent ce qu'ils appelèrent, non sans quelque prétention, la République Universelle. Les souverains des régions réfractaires resserrèrent leur alliance, tuèrent leurs enfants et firent donation mutuelle de leurs royaumes au dernier survivant. Pendant deux mille ans l'île fut divisée en deux nations, la Diaprépide républicaine et l'empire Azaède.

Malgré les apparences premières, Azaèdes et Diaprèpes souffraient des mêmes maux. Ici comme là, quelques riches possédaient tout. Ils faisaient travailler les pauvres à leur profit et ne leur laissaient qu'une faible partie des fruits du travail. Les malheureux dont ils n'avaient pas besoin formaient ce qu'on appelait, dans la langue d'alors, « l'excès de population » ou « l'écume de la population ». Beaucoup de ces êtres réputés inutiles et encombrants mouraient dès l'enfance. Les autres traînaient à travers les privations une vie maigre et hargneuse. Ils essayaient parfois de se révolter. Mais Diaprèpes et Azaèdes étaient de vaillants patriotes qui entretenaient de formidables armées. Ces armées servaient à écraser les émeutes. Si la misère du peuple devenait trop grondante ou risquait de prendre conscience de sa cause, une bienfaisante guerre servait d'exutoire à la fureur des malheureux, détournait les coups qui allaient se diriger vers les riches et diminuait un peu l'excès de population. Un écrivain politique de cette période, le fameux Arvakova, commençait un chapitre de son livre Sur l'art de régner par cette formule bizarre : « La guerre est un paratonnerre dressé sur le Temple qu'habitent les Riches.»

Des révolutions pourtant réussissaient. Les résultats en étaient précaires et plus apparents que réels. Quelquefois vingt ans d'empire interrompaient la république des Diaprèpes ou trente ans de république végétaient chez les Azaèdes. Les Riches, quelle que fût la forme politique, restaient les maîtres. Ceux qu'on nommait les chefs du gouvernement étaient les contremaîtres des véritables patrons, leurs premiers domestiques et leurs valets les plus fidèles.

Enfin un sauveur parut, dont on ne sait même plus le nom. Il se faisait appeler Nelti, c'est-à-dire « frère » (2). Il allait dans les bourgs et les cités des deux peuples, répétant ces paroles et d'autres semblables : « Comment la violence détruirait-elle le principe de la violence ? Soyez doux et soyez indomptables. Ne tuez personne, ne blessez personne. Laissez-vous blesser, laissez-vous tuer, sans un pas en arrière, sans un cri de douleur. Ne commandez jamais et n'obéissez jamais. Ne travaillez point pour celui qui ne fait rien. Apprenez qu'il n'y a qu'un seul travail et qu'il se fait avec les mains. Quand vous avez faim, allez prendre au champ le plus proche de quoi vous rassasier. Tous les champs sont à vous aussi bien qu'aux oiseaux du ciel. Tous les fruits vous appartiennent aussi bien qu'aux singes qui grimpent sur les arbres. Etes-vous moins que les singes de la forêt et que les oiseaux de l'air ? Non, vous êtes plus que les oiseaux et les singes. Les bêtes fuient quand un cruel, qui dit : « Ce champ est à moi, cet arbre est à moi », veut les tuer. Vous, vous ne fuirez point. Vous opposerez à vos ennemis le courage humain, celui qui ne recule pas et qui ne frappe pas. Un homme frappé pour le droit, s'il ne montre ni colère ni crainte, éclaire cent hommes. Mais celui qui sera tué pour le droit, s'il n'a point résisté ou essayé de fuir, aura éclairé mille de ses frères. »

Bientôt une foule nombreuse suivit le prédicateur de force et d'amour. D'abord les Riches lancèrent leurs armées contre ce peuple de fous passivement destructeurs qui refusaient également de commander et d'obéir, d'être esclaves et d'avoir des esclaves, d'exploiter et d'être exploités. On en tua beaucoup. Mais les prophéties du Nelti se réalisaient de plus en plus. Dès la première rencontre, des soldats jetèrent leurs armes, se joignirent à la foule sainte et, au lieu de tuer, demandèrent à mourir. Non contents de ne point fuir, des exaltés se précipitaient devant les coups et criaient : « Je veux mourir pour que mon frère comprenne et qu'après m'avoir tué il m'aime. Frappe, et que mon sang soit la lumière rouge qui éclaire tes yeux et embrase ton cœur. » Sagesse ou démence, la pensée qui s'exalte en sentiments, en gestes et en cris, devient une puissante contagion. Des soldats pleuraient, des soldats fuyaient. Après deux ou trois boucheries horribles, les plus brutaux s'arrêtaient paralysés d'étonnement et d'impuissance. « Nous ne pouvons tuer tous ces fous, — disaient-ils. Nous ne pouvons tuer ces gens qui ne se défendent point, qui nous offrent leur poitrine, qui tombent en souriant et en nous bénissant. Pourquoi faire, d'ailleurs ? Ils sont trop, et la mort les multiplie encore. » Après vingt ans, il n'y avait plus de soldats, il n'y avait plus d'esclaves, il n'y avait plus de salariés. Il y avait, parmi des multitudes errantes qui mangeaient les fruits de la terre, quelques Riches obstinés et misérables qui seuls travaillaient, essayaient de produire les inutilités devenues nécessaires à leurs pauvres cœurs serviles et qui voyaient avec une rage découragée des êtres doux envahir leurs jardins et leurs maisons, prendre, parmi des paroles et des rires amis, tout ce qui était utile et trop abondant. Rarement le Riche essayait encore le meurtre qui ne pouvait rien changer aux choses. Souvent, il fuyait dans un coin solitaire pour pleurer et pour ronger son cœur à l'acide des souvenirs et des regrets.

Enfin il n'y eut plus un seul riche. Presque tous s'étaient fondus dans la grande Fraternité humaine. Les plus tenaces étaient morts de colère ou de mélancolie. Alors les hommes, libres, se remirent au travail et aux jeux sur la terre purifiée. Le grand Nelti ne vit point ces jours. Il était mort depuis longtemps. S'il avait vécu, peut-être aurait-il empêché la folie qui fit peser, moindres et mieux supportées sans doute, mais si absurdes et inutiles, des misères sur plusieurs siècles encore. Peut-être aurait-il empêché ces êtres doux et courageux, égaux et fraternels, ces hommes enfin réalisés, d'aller s'empoisonner pendant mille ans encore dans les fétides cités. « Prenez exemple sur les oiseaux du ciel, — leur aurait-il dit. Ils se gardent bien de rapprocher leurs nids jusqu'à en faire des tas de fumiers. Mais chacun pose sur une branche heureuse la demeure où naîtront et grandiront ses petits. »

L'amour libre est un grand conquérant. Avant même la destruction des cités, les Atlantes fraternels avaient senti la parenté qui unit l'homme avec les bêtes innocentes. Ils avaient cessé de tuer de la vie et de manger de la chair.

Ces êtres ouverts à tous les amours et réfractaires à toutes les servilités avaient accompli les progrès moraux que nous pouvons concevoir. Enveloppés de la douceur et de la lumière d'un bonheur égal, ils allaient enrichissant et embellissant leur esprit, enrichissant et embellissant leur vaste demeure. Dans un immense et paradisiaque jardin, ils vivaient parmi les grandes fleurs réalisées, eux les plus grandes et les plus nobles fleurs réalisées, eux dont le parfum portait deux noms : pensée et amour.

— O paysage, — s'écriait Makima, tandis que son geste d'une envergure large et enthousiaste embrassait toute la terre visible, — ô paysage, tu es né et tu vis, puisque tu as pour mère l'île et pour père l'Atlante.

Il disait encore, avec une certitude glorieuse :

— Maintenant, aucun progrès de la science, aucune multiplication des richesses, aucun alourdissement matériel ne peut nous écraser ou même nous faire le moindre mal. Maintenant, nous sommes irréductiblement et pour l'éternité des êtres qui préfèrent l'harmonie à la puissance, la beauté à la richesse, le rythme à la quantité. Nous saurions nous passer avec indifférence de tout ce qui n'est pas liberté et amour. Nous n'avons besoin de rien d'extérieur, pas même de ce que nous avons. Nous n'avons besoin de rien, pas même de manger et de vivre. Irréductiblement et pour l'éternité, nous sommes ces seuls riches, les pauvres d'esprit.

 

(1) C'est-à-dire, sans doute, au soleil et à la mer, ou, plus abstraitement, au principe mâle et au principe femelle des choses qui, sous la forme d'un couple ou d'un dieu androgyne, se trouve au commencement de tant de théogonies. (NdA)

(2) C'est après le succès du grand Nelti que les deux mots qui signifiaient « homme » et « ami » disparurent de la langue atlante. On les trouve quelquefois encore, parait-il, dans certains poèmes et dans les romans historiques. Mais l'auteur prend toujours la précaution de les expliquer en note. (NdA)

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