Soyons un peu pédants ! (mais pas tant que ça, nous le verrons...)
A l'adresse suivante, vous pouvez écoutez un extrait d'une critique (1) du Père Diogène, lu par une agréable voix féminine :
http://www.lechoixdeslibraires.com/livre-37262-le-pere-diogene.htm
Au vu de l'orthographe - scandinave ?, germanique ? - la dame prononça le nom de l'auteur ainsi :
"Hhhhânne Railleneur", ou quelque chose d'approchant.
Je rassure cette personne : j'ai longtemps fait la même chose !
"Han Ryner" se prononce logiquement "Henri Ner". Lui-même nous donne l'explication :
Il me parut prudent et amusant de m'abriter derrière ce que j'appelai un pseudonyme visuel : coupant mon nom de façon nouvelle, je transformai le pion Henry Ner, en l'écrivain Han Ryner.(2)
C'était en 1898, suite à des inquiétudes du proviseur de Louis-le-Grand, où Ner était répétiteur.
Par la suite, Ryner trouva là encore "amusant" de raconter des billevesées à quelque plumitif, ce qui entraîna des affirmations saugrenues, jusque dans les dictionnaires, sur une prétendue origine catalano-norvégienne...
(1) Celle du Nouvel Obs (voir ici).
(2) Extrait de Haussements d'épaules (autobiographie inédite) publié au n°147 des CAHR (p.4).