Le prix du pétrole augmente. Le problème de la pénurie commence semble-t-il enfin à être pris un minimum au sérieux, après trois décennies où l'on vous riait au nez si vous aviez le malheur de dire que le pétrole viendrait un jour prochain à manquer. (Dans les années 70, la question avait pourtant été posée, notamment par le Club de Rome.) Un exemple de cette relative prise de conscience : cette dépêche.
On parle en revanche pas mal des menaces du changement climatique induit par les activités humaines, sans vraiment les prendre en compte.
Je ne vais pas entrer dans les détails ici, sur un blog qui est principalement consacré à des questions inactuelles. Je vous invite simplement à aller visiter le deux sites suivants, qui font à mon sens de la bonne vulgarisation scientifique. Ce qui ne veut pas dire que j'approuve les options envisagées par leurs auteurs, qui acceptent semble-t-il fort bien le droit à la richesse démesurée pour quelques un-e-s au détriment des autres (alors que je souhaiterais plutôt le devoir de pauvreté — de sobriété, si l'on préfère — pour tou-te-s !) :
http://aspofrance.org/ le site de la branche française de l'Association pour l'étude des pics de production de pétrole et de gaz naturel
http://www.manicore.com/ le site de J.-M. Jancovici, excellent pour la problématique du changement climatique et du pic du pétrole (mais on n'est pas obligé de partager son avis sur le nucléaire, bien que ses arguments soient à considérer).
Pour d'autres réflexions et propositions dans un esprit qui est sûrement beaucoup moins "pragmatique" mais plus proche de celui qui nous agrée, il faut bien sûr se tourner vers la mouvance de la décroissance. En vrac, et sans préjuger des vanités, des querelles de dogmes, des enculages de mouche et des éléments parfois douteux qui s'y mêlent :
http://www.decroissance.org
http://www.ladecroissance.net
http://www.apres-developpement.org
http://www.decroissance.info
Pour ce qui nous attend, entre le marteau climatique et l'enclume énergétique, il y a une leçon à prendre dans la pensée rynérienne : préférer la volonté d'harmonie à la volonté de puissance.